Fiche Détaillée

A MODIFIER

Titre exact

TE DEUM (réduction de l’incipit Te Deum laudamus = Toi, Dieu, nous (te) louons / C’est Toi Ô Dieu qu’ici nous louons)

(si extrait, titre principal)

Références complètes

Te Deum en do majeur pour chœur mixte SATB, orgue et orchestre. N° au catalogue Hoboken : XXIIIc:2.

À ne pas confondre son autre Te Deum, également en do majeur, composé trente-cinq ans plus tôt (Hob. n° XXIIIc:1).

Ni avec celui de son frère cadet Michaël Haydn, auteur d’un Te Deum qui a eu l’honneur d’inspirer fortement celui de W.A. Mozart (K. 141).

Date de composition

1800, ou peu auparavant

Voix

Chœur mixte SATB

Instruments

Orgue et orchestre

Compositeur

Franz Joseph Haydn (1732-1809)

Auteur des paroles

Attribution incertaine : Saint Ambroise ? Saint Augustin ?

Langue(s)

Latin d’antiquité tardive (vers 400)

Arrangements, versions, etc.

Tempos / durée

Environ 10 minutes

Partition utilisée

par la Govelène

Partition à droits acquittés avec cachet SEAM ; non partageable.

Fichiers partition disponibles

Version de travail annexe établie à partir de l’éditeur de Harmony Assistant des éditions Myriad

Fichier paroles

Fichier prononciation

tableau mixte paroles / prononciation / traduction française. Document disponible sur demande.

Fichier traduction

Fichiers MP3 voix de synthèse (par pupitre et tutti)

À écouter en cliquant <ici> (dès que ces fichiers seront installés sur site)

Fichiers documents divers

Notule sur le Te Deum dans l’histoire de la musique, Prononciation du latin liturgique chanté,

commentaires sur l’œuvre, etc.

Documents disponibles sur demande

Liens YouTube

Quelques bonnes interprétations.

  (« FAQ », ou plutôt : QFP

(Questions Fréquemment Posées)

– Qui était l’impératrice dédicataire ?

Ne pas confondre avec sa grand-mère, plus célèbre, l’impératrice consort Marie-Thérèse d’Autriche (1717-1780, mère – entre autres – de Marie-Antoinette reine de France.

Marie-Thérèse de Bourbon-Sicile (1772-1807), fut entre autres, dans la famille des Habsbourg d’Autriche, nièce de  Marie-Antoinette. Elle devint à 18 ans la deuxième des quatre épouses de son double cousin François II d’Autriche, qui fut à la fois empereur du Saint Empire Romain germanique, et empereur d’Autriche autoproclamé (mais en 1804 seulement). Forte personnalité, elle revendiquait de fait et en actes, comme son illustre grand-mère, le titre d’impératrice utilisé dans la dédicace, alors qu’elle ne l’était qu’à titre consort. Le Te Deum a sans doute été une commande d’État de prestige à son initiative : hommage à Haydn, la plus grande gloire musicale d’Europe à cette date, et volonté d’offrir à l’Autriche une composition qui était devenue avec le temps un morceau rituel de cérémonie réservé au pouvoir monarchique. Par ailleurs, cette souveraine très cultivée était excellente musicienne, et a chanté (en privé) certains airs de Haydn. La tuberculose l’emporte en 1807, à 35 ans. En seize ans, Marie-Thérèse et François II eurent douze enfants, dont Marie-Louise, que Napoléon 1er épousa en 1810. La mort aura épargné à Marie-Thérèse, qui avait toujours abhorré l’ « ogre corse », la honte de ce sacrifice au nom de la raison d’État…

– Quelle a été la réception de l’œuvre ?

Il semble difficile de trouver des documents à ce sujet. Il est d’ailleurs possible que ce Te deum n’ait fait l’objet que d’exécutions privées.

– Quelle a été sa postérité ?

Morceau très peu repris, et qui semble n’avoir guère suscité d’exégèses. Mais les quelques allusions ponctuelles que l’on puisse glaner en ligne autorisent des aperçus intéressants sur ce que cette composition a pu signifier pour Haydn. À suivre… bientôt sur cette même page.

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